Un été difficile ...

Publié le par Elsa Di Méo

L’été a été difficile. L’UMP et le gouvernement ont tout osé. Heureusement, la rentrée s’annonce fortement sociale. La manifestation du 4 septembre a permis à tous les républicains de rappeler que les valeurs de la République des Lumières ont du sens. Le deuxième rendez vous de cette rentrée était la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Et là, en voyant les nombreux manifestants, nous pouvions relever la tête de cet été si difficile.

Pour la première fois j’ai eu l’occasion de faire une manifestation en Corse. L’institut d’administration qui m’accueille comptait 100% de grévistes…pas mal non !

 

Si le mouvement de contestation à la réforme des retraites a été fort, il ne faut pas s’en contenter. Nous devons apporter des réponses concrètes au malaise politique qui traverse notre pays. Malaise dû  au populisme et à la démagogie de ce gouvernement. Malaise dû à la brutalité et aux méthodes de celui-ci. Malaise dû encore à cette affaire nauséabonde de connivences entre les milieux de l’argent, les financeurs de la campagne de Nicolas Sarkozy et eux tenants de la politique fiscale et budgétaire de la France.

 

Je crois que nous avons aujourd’hui une responsabilité historique. Nous devons à tous le peuple de gauche et à tous les progressistes et républicains de réussir. Nous nous devons à nous même militants socialistes d’être à la hauteur. A la hauteur de ceux qui attendent de nous des réponses, des solutions pour mieux vivre demain. A l’université d’été du PS, Martine Aubry présentait la France que nous voulons. Je crois que nous devons construire un projet de société, un projet économique à la hauteur des grands enjeux qui traversent notre société. Il y a évidemment la question des retraites. Je crois que le PS est le seul aujourd’hui a proposé un projet qui allie à la fois la nécessité de justice sociale et la contrainte de pérennisation du financement de notre modèle de retraites. Mais depuis le déferlement populiste et démagogique de la droite sur la question des Roms et des gens du voyage il y a aussi besoin de porter un modèle de vivre ensemble républicain. Nous avons plus que jamais besoin de reprendre un vrai travail d’éducation populaire pour rappeler pourquoi le rejet de l’autre, l’exclusion et le repli sur soi, en plus de ne pas être une solution ne va pas de pair avec l’héritage des Lumières qui est le notre.

 

Au travail donc ! Nous avons les ressources pour trouver des réponses tant au plan local que national !

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